Solène, ma sœur. Nous n'avons plus rien ici. Nous devons partir. Partir ensemble refaire nos vies ! C'est notre seule chance. Mais je fais le serment de revenir un jour venger la mort de notre père, venger notre mère, et reprendre cette terre qui est la nôtre !
Ronan à sa sœur Solène après la mort de leur père.
Ronan Mazurié est le personnage principal de 1789 Les Amants de la Bastille. C'est un jeune paysan Révolutionnaire, qui a perdu son père. Il est monté sur Paris pour refaire sa vie et a rencontré Desmoulins, Robespierre et Danton, avec qui il écrira de belles idées révolutionnaires. C'est par hasard qu'il rencontre Olympe du Puget, la gouvernante des enfants de la Reine de France, et qu'ils tombent amoureux. Ronan et Olympe vont s'aimer passionnément, se perdre puis se retrouver, et leur amour les mènera au 14 Juillet 1789, au pied de la Bastille, prison séculaire, lors de cet évènement qui scellera à jamais l'Histoire de France.
Solène, ma sœur. Nous n'avons plus rien ici. Nous devons partir. Partir ensemble refaire nos vies ! C'est notre seule chance. Mais je fais le serment de revenir un jour venger la mort de notre père, venger notre mère, et reprendre cette terre qui est la nôtre !
Ronan à sa sœur Solène après la mort de leur père.
Ronan Mazurié est le personnage principal de 1789 Les Amants de la Bastille. C'est un jeune paysan Révolutionnaire, qui a perdu son père. Il est monté sur Paris pour refaire sa vie et a rencontré Desmoulins, Robespierre et Danton, avec qui il écrira de belles idées révolutionnaires. C'est par hasard qu'il rencontre Olympe du Puget, la gouvernante des enfants de la Reine de France, et qu'ils tombent amoureux. Ronan et Olympe vont s'aimer passionnément, se perdre puis se retrouver, et leur amour les mènera au 14 Juillet 1789, au pied de la Bastille, prison séculaire, lors de cet évènement qui scellera à jamais l'Histoire de France.
Le spectacle démarre quand le père de Ronan, ainsi que deux autres paysans se voient confisquer leurs terres pour non-payement des impôts. Ronan s'y oppose et court vers son père. C'est là qu'il se met à chanter une adaptation de Sur Ma Peau, en face à face avec le Comte de Peyrol, un Officier du roi.Après la chanson, Lazare ordonne aux paysans d'obtempérer, ce qu'ils refusent ("Jamais !!!"). Une bagarre éclate alors, et le Comte de Peyrol tire un coup de feu, qui touche le père de Ronan. Il s'écroule aux pieds de son fils, mort.
Solène, la sœur de Ronan, le rejoint pour pleurer leur père. Solène chante alors Le Cri De Ma Naissance. La chanson finie, elle va vers son frère, qui lui explique qu'ils n'ont plus rien ici, et qu'ils leur faut partir sur Paris. Il jure de venger la mort de leur père, et de reprendre cette terre qui leur appartient.
Six mois plus tard, nous retrouvons Ronan, à Paris, qui vient voir son ami Camille Desmoulins. Ce dernier demande à Ronan où sont leurs articles. Celui-ci répond que Marat n'as pas voulu les imprimer, et qu'il veut cinquante-cinq livres. Desmoulins s'énerve, car il ne sait pas où trouver cet argent. Ronan dit qu'il va arranger ça : la nuit, il irait les imprimer seul à l'atelier, et Marat n'y verrait que du feu. Camille est très heureux et remercie chaleureusement son ami.
C'est alors qu'arrive un homme, entouré d'un troupeau de femmes. Desmoulins le reconnaît comme étant "Monsieur Danton". Ce dernier dit qu'il veut la révolution, oui, mais qu'il la veut par le plaisir, et il faut de jolies demoiselles. Desmoulins présente Ronan à Danton, qui lui souhaite la bienvenue. Camille demande à Danton ce qu'il vient traîner par ici, et il répond qu'il a un rendez-vous. D'après lui, c'est l'amour, toujours l'amour, et une jeune femme arrive. Danton l'identifie comme étant sa "petite dulcinée". D'après Danton, ils se sont croisés sur la rue Saint-Denis. Quand Ronan aperçut le visage de la dulcinée de Danton, il la reconnut immédiatement. Danton poursuit en disant que "attention, il est marié, que le jour, c'est madame Danton, et le soir c'est..." il lui demande comment elle s'appelle, mais Ronan répondit plus vite qu'elle.
Il dit qu'elle s'appelle Solène, et que c'est sa sœur. Desmoulins se moque de son ami : "Bravo Danton ! L'agent du destin, l'ange gardien des familles ? Bravo !" Puis Danton et Desmoulins s'en vont aux États Généraux. Ronan demande à sa sœur ce que signifie "au meilleur prix". Elle lui répond qu'il est naïf, et qu'il la paie pour son plaisir. Elle lui en veut qu'à leur arrivée à Paris, il se soit jeté au cou de belles idées, mais il ne s'est jamais demandé ce qu'elle devenait. Elle lui dit qu'elle ne veut plus le voir, et s'en va.
Deux nuits plus tard, au Palais Royal, à Paris, Ronan dort sur un banc, mais il est réveillé par des cris. Il s'énerve après une bourgeoise, et lui dit de le laisser dormir. Un homme lui dit qu'on ne parle pas ainsi à une dame de qualité, ce qui étonne Ronan. Ils commencent à se battre, quand ils entendent : "Poliiiice, au nom du Roi !!!" La bourgeoise et l'homme s'enfuient, puis, tandis que la "police" arrive, une jeune femme se jette dans les bras de Ronan, faisant mine que ce dernier était en train de l'agresser. La "police" (appelés les Mouchards) composée de trois hommes, débarqua, et un d'entre eux répéta au moins dix fois "personne ne bouge". Il s’avança vers la jeune femme. Il avait l'air de la connaître. Elle le reconnut comme Monsieur Ramard. Celui-ci lui demanda ce qui se passe, et elle dit que Ronan l'avait sauvagement agressée. Il répliqua immédiatement en disant la vérité. La jeune femme persista, elle ajouta qu'il avait essayé de la frapper et de lui voler son sac (ce qui était faux, bien entendu). Il leur dit de ne pas l'écouter, mais Ramard le fit taire et ordonna à ses hommes (qu'il appela Tournemain et Loisel) de le fouiller. Ils s’exécutèrent, et trouvèrent une feuille qu'ils donnèrent à Ramard. Celui-ci lut à voix haute ce qui était écrit : "La République est le seul gouvernement qui convienne aux hommes libres. Plus de roi. Plus de pr... Plus de privilèges ?" Ramard comprit alors que Ronan était Révolutionnaire. Il lui demanda alors son nom, et Ronan répondit : "Ronan Mazurié, fils de paysan. Vive la République, mort aux tyrans, et mort aux Mouchards !!!" Alors Ramard ordonna à Loisel et Tournemain d'emmener Ronan au cachot, à la Bastille.
Ronan, emmené par Tournemain, Loisel et Ramard, se retrouve à la Bastille. L'homme chargé de l'enfermer n'était autre que le Comte de Peyrol, ]l'homme qui avait assassiné le père de Ronan. Ils chantent tous les deux la chanson Maniaque, et, à la fin de la chanson, Lazare enferme Ronan dans une cellule.
Quelques jours plus tard, alors que Ronan était seul dans sa cellule, il revit la jeune femme qui était au Palais Royal devant sa cellule. Il fut étonné que celle-ci le fasse sortir, l'informant également que les Mouchards venaient pour le tuer. Celui-ci refusa de bouger, et lui demanda son nom. Elle répondit qu'elle s'appelait Olympe en lui fichant une gifle.
Puis, Ronan et Olympe s'enfuirent car Ramard arrivait. En sortant, dans les douves, Ronan vit une petite fille d'une dizaine d'années, assise. Elle se présenta : elle s'appelait Charlotte. Elle lui indiqua la direction de la liberté. Ronan courut sans hésiter.
Quelques temps plus tard, nous retrouvons Ronan à l'imprimerie de Marat avec Desmoulins et Danton.Robespierre débarque, informant ses amis qu'il arrive de la Salle des Menus Plaisirs, et qu'il a une grande nouvelle. Desmoulins écrit donc le discours de Robespierre dans son journal : "Nous, députés du Tiers-État, seuls représentant le peuple Français. Nous refusons de participer plus longtemps aux États-Généraux tant que les réformes ne seront pas engagées. Nous réclamons que chaque député du Tiers ait une voix entière et égale à chaque député de la Noblesse et du Clergé. Qu'ils viennent se joindre à nous pour fonder ensemble une Assemblée Nationale libre et indépendante !" Desmoulins félicite son ami, mais Ronan ne partage pas son enthousiasme. Ce dernier dit que ce sont de belles phrases, mais que le peuple crève de faim, et que les députés ne changeraient rien, car ils sont corrompus. Robespierre se défend en disant qu'ils exigent l'égalité et la justice. Desmoulins poursuit en demandant à Ronan s'il veut une insurrection. Et Ronan réplique que c'est le peuple qui imposera par la force la proscription des privilégiés, et qu'ils iront à Versailles renverser le roi s'il le faut. Desmoulins se moque de lui en disant que c'est un rêve de paysan. Ronan dit que oui, il est paysan, et que c'est facile de chanter la liberté quand on sort du collège et qu'on a un père qui dort dans son lit. Desmoulins lui ordonne de retirer ça immédiatement, mais Ronan continue en disant que son père a été tué. Desmoulins réplique en disant : "Et alors, y'a que les martyres qui font la révolution ?", ce qui est pour Ronan la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Lui et Desmoulins commencent à se battre, mais Danton les sépare rapidement. Il leur donne un bon argument : la révolution qu'ils veulent commence par le respect de l'autre. Alors il leur ordonne de se réconcilier, ce qu'ils font. Puis Marat leur dit de travailler, et les quatre amis chantent Hey Ha.
Juste après la fin de la chanson, Charlotte arriva en courant et hurlant que les Mouchards arrivaient. En effet, Ramard et ses deux acolytes débarquèrent en cherchant "un certain Marat". Puis, les Mouchards partis, Ronan reconnut Charlotte, et lui demanda comment elle l'avait trouvé. Pour toute réponse, la gamine lui demanda de le suivre. Elle lui dit de rester où elle l'avait mené, ce qui intrigua Ronan. Puis, il entendit la voix d'Olympe, qui lui disait de ne pas se retourner et de l'écouter. Elle informa Ronan qu'il devait fuir Paris au plus vite, car le comte d'Artois voulait sa mort. Il demanda à la jeune femme pourquoi le comte d'Artois le poursuivait, mais Olympe ne put lui répondre. Elle lui ordonna d'oublier ce qu'il avait vu au Palais Royal et de disparaître, mais Ronan ne voulait pas fuir. Olympe insista en assurant que les Mouchards reviendront, et qu'elle ne pourra plus le protéger.
Ronan lui demanda pourquoi elle veillait sur lui, et Olympe déclara "Parce que je suis cause de votre malheur. Parce que vous êtes courageux, et fier, et je..." Mais elle ne put finir sa phrase, car Charlotte l'empêchait d'avancer vers Ronan. Cependant, Olympe souhaitait que Ronan lui pardonne le tort qu'elle lui avait fait. Ronan voulait revoir son visage, qu'il lui était impossible d'oublier. Olympe allait s'en aller, quand Ronan voulut lui prendre la main. Il courut à sa recherche, mais Charlotte rit, car elle était partie. Ronan supplia Charlotte de l'aider à retrouver Olympe. Celle-ci l'informa que le fils du roi était mort, et qu'Olympe accompagnerait sûrement la reine le lendemain, aux funérailles du Dauphin.
Le lendemain, à la Basilique Saint-Denis, Ronan surprit Olympe qui priait. Il commença à chanter La Guerre Pour Se Plaire. Olympe, qui avait interrompu sa prière, se tourna vers Ronan puis se mit à chanter elle aussi. Tout au long de la chanson, Olympe et Ronan se rapprochaient de plus en plus. Mais soudain, lorsqu'ils eurent terminé de chanter, ils échangèrent leur premier baiser passionné.
Le spectacle démarre quand le père de Ronan, ainsi que deux autres paysans se voient confisquer leurs terres pour non-payement des impôts. Ronan s'y oppose et court vers son père. C'est là qu'il se met à chanter une adaptation de Sur Ma Peau, en face à face avec le Comte de Peyrol, un Officier du roi.Après la chanson, Lazare ordonne aux paysans d'obtempérer, ce qu'ils refusent ("Jamais !!!"). Une bagarre éclate alors, et le Comte de Peyrol tire un coup de feu, qui touche le père de Ronan. Il s'écroule aux pieds de son fils, mort.
Solène, la sœur de Ronan, le rejoint pour pleurer leur père. Solène chante alors Le Cri De Ma Naissance. La chanson finie, elle va vers son frère, qui lui explique qu'ils n'ont plus rien ici, et qu'ils leur faut partir sur Paris. Il jure de venger la mort de leur père, et de reprendre cette terre qui leur appartient.
Six mois plus tard, nous retrouvons Ronan, à Paris, qui vient voir son ami répond que Marat n'as pas voulu les imprimer, et qu'il veut cinquante-cinq livres. Desmoulins s'énerve, car il ne sait pas où trouver cet argent. Ronan dit qu'il va arranger ça : la nuit, il irait les imprimer seul à l'atelier, et Marat n'y verrait que du feu. Camille est très heureux et remercie chaleureusement son ami.
C'est alors qu'arrive un homme, entouré d'un troupeau de femmes. Desmoulins le reconnaît comme étant "Monsieur Danton". Ce dernier dit qu'il veut la révolution, oui, mais qu'il la veut par le plaisir, et il faut de jolies demoiselles. Desmoulins présente Ronan à Danton, qui lui souhaite la bienvenue. Camille demande à Danton ce qu'il vient traîner par ici, et il répond qu'il a un rendez-vous. D'après lui, c'est l'amour, toujours l'amour, et une jeune femme arrive. Danton l'identifie comme étant sa "petite dulcinée". D'après Danton, ils se sont croisés sur la rue Saint-Denis. Quand Ronan aperçut le visage de la dulcinée de Danton, il la reconnut immédiatement. Danton poursuit en disant que "attention, il est marié, que le jour, c'est madame Danton, et le soir c'est..." il lui demande comment elle s'appelle, mais Ronan répondit plus vite qu'elle. Il dit qu'elle s'appelle Solène, et que c'est sa sœur. Desmoulins se moque de son ami : "Bravo Danton ! L'agent du destin, l'ange gardien des familles ? Bravo !" Puis Danton et Desmoulins s'en vont aux États Généraux. Ronan demande à sa sœur ce que signifie "au meilleur prix". Elle lui répond qu'il est naïf, et qu'il la paie pour son plaisir. Elle lui en veut qu'à leur arrivée à Paris, il se soit jeté au cou de belles idées, mais il ne s'est jamais demandé ce qu'elle devenait. Elle lui dit qu'elle ne veut plus le voir, et s'en va.
Deux nuits plus tard, au Palais Royal, à Paris, Ronan dort sur un banc, mais il est réveillé par des cris. Il s'énerve après une bourgeoise, et lui dit de le laisser dormir. Un homme lui dit qu'on ne parle pas ainsi à une dame de qualité, ce qui étonne Ronan. Ils commencent à se battre, quand ils entendent : "Poliiiice, au nom du Roi !!!" La bourgeoise et l'homme s'enfuient, puis, tandis que la "police" arrive, une jeune femme se jette dans les bras de Ronan, faisant mine que ce dernier était en train de l'agresser. La "police" (appelés les Mouchards) composée de trois hommes, débarqua, et un d'entre eux répéta au moins dix fois "personne ne bouge". Il s’avança vers la jeune femme. Il avait l'air de la connaître. Elle le reconnut comme Monsieur Ramard. Celui-ci lui demanda ce qui se passe, et elle dit que Ronan l'avait sauvagement agressée. Il répliqua immédiatement en disant la vérité. La jeune femme persista, elle ajouta qu'il avait essayé de la frapper et de lui voler son sac (ce qui était faux, bien entendu). Il leur dit de ne pas l'écouter, mais Ramard le fit taire et ordonna à ses hommes (qu'il appela Tournemain et Loisel) de le fouiller. Ils s’exécutèrent, et trouvèrent une feuille qu'ils donnèrent à Ramard. Celui-ci lut à voix haute ce qui était écrit : "La République est le seul gouvernement qui convienne aux hommes libres. Plus de roi. Plus de pr... Plus de privilèges ?" Ramard comprit alors que Ronan était Révolutionnaire. Il lui demanda alors son nom, et Ronan répondit : "Ronan Mazurié, fils de paysan. Vive la République, mort aux tyrans, et mort aux Mouchards !!!" Alors Ramard ordonna à Loisel et Tournemain d'emmener Ronan au cachot, à la Bastille.
Ronan, emmené par Tournemain, Loisel et Ramard, se retrouve à la Bastille. L'homme chargé de l'enfermer n'était autre que le Comte de Peyrol, l'homme qui avait assassiné le père de Ronan. Ils chantent tous les deux la chanson Maniaque, et, à la fin de la chanson, Lazare enferme Ronan dans une cellule.
Quelques jours plus tard, alors que Ronan était seul dans sa cellule, il revit la jeune femme qui était au Palais Royal devant sa cellule. Il fut étonné que celle-ci le fasse sortir, l'informant également que les Mouchards venaient pour le tuer. Celui-ci refusa de bouger, et lui demanda son nom. Elle répondit qu'elle s'appelait Olympe en lui fichant une gifle. Puis, Ronan et Olympe s'enfuirent car Ramard arrivait. En sortant, dans les douves, Ronan vit une petite fille d'une dizaine d'années, assise. Elle se présenta : elle s'appelait Charlotte. Elle lui indiqua la direction de la liberté. Ronan courut sans hésiter. Après que Ronan soit parti, Olympe arriva vers Charlotte et commença à chanter Tomber Dans Ses Yeux. Puis Ronan se mit à chanter avec elle.
Quelques temps plus tard, nous retrouvons Ronan à l'imprimerie de Marat avec Desmoulins, Danton et Robespierre. Celui-ci chante brièvement Hey Ha, puis informe ses amis qu'il arrive de la Salle des Menus Plaisirs, et qu'il a une grande nouvelle. Desmoulins écrit donc le discours de Robespierre dans son journal : "Nous, députés du Tiers-État, seuls représentant le peuple Français. Nous refusons de participer plus longtemps aux États-Généraux tant que les réformes ne seront pas engagées. Nous réclamons que chaque député du Tiers ait une voix entière et égale à chaque député de la Noblesse et du Clergé. Qu'ils viennent se joindre à nous pour fonder ensemble une Assemblée Nationale libre et indépendante !" Desmoulins félicite son ami, mais Ronan ne partage pas son enthousiasme. Ce dernier dit que ce sont de belles phrases, mais que le peuple crève de faim, et que les députés ne changeraient rien, car ils sont corrompus. Robespierre se défend en disant qu'ils exigent l'égalité et la justice. Desmoulins poursuit en demandant à Ronan s'il veut une insurrection. Et Ronan réplique que c'est le peuple qui imposera par la force la proscription des privilégiés, et qu'ils iront à Versailles renverser le roi s'il le faut. Desmoulins se moque de lui en disant que c'est un rêve de paysan. Ronan dit que oui, il est paysan, et que c'est facile de chanter la liberté quand on sort du collège et qu'on a un père qui dort dans son lit. Desmoulins lui ordonne de retirer ça immédiatement, mais Ronan continue en disant que son père a été tué. Desmoulins réplique en disant : "Et alors, y'a que les martyres qui font la révolution ?", ce qui est pour Ronan la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Lui et Desmoulins commencent à se battre, mais Danton les sépare rapidement. Il leur donne un bon argument : la révolution qu'ils veulent commence par le respect de l'autre. Alors il leur ordonne de se réconcilier, ce qu'ils font. Puis Marat leur dit de travailler, et les quatre amis chantent Pic & Pic & Amstramgram.
Juste après la fin de la chanson, Charlotte arriva en courant et hurlant que les Mouchards arrivaient. En effet, Ramard et ses deux acolytes débarquèrent en cherchant "un certain Marat". Puis, les Mouchards partis, Ronan reconnut Charlotte, et lui demanda comment elle l'avait trouvé. Pour toute réponse, la gamine lui demanda de le suivre. Elle lui dit de rester où elle l'avait mené, ce qui intrigua Ronan. Puis, il entendit la voix d'Olympe, qui lui disait de ne pas se retourner et de l'écouter. Elle informa Ronan qu'il devait fuir Paris au plus vite, car le comte d'Artois voulait sa mort. Il demanda à la jeune femme pourquoi le comte d'Artois le poursuivait, mais Olympe ne put lui répondre. Elle lui ordonna d'oublier ce qu'il avait vu au Palais Royal et de disparaître, mais Ronan ne voulait pas fuir. Olympe insista en assurant que les Mouchards reviendront, et qu'elle ne pourra plus le protéger.
Ronan lui demanda pourquoi elle veillait sur lui, et Olympe déclara "Parce que je suis cause de votre malheur. Parce que vous êtes courageux, et fier, et je..." Mais elle ne put finir sa phrase, car Charlotte l'empêchait d'avancer vers Ronan. Cependant, Olympe souhaitait que Ronan lui pardonne le tort qu'elle lui avait fait. Ronan voulait revoir son visage, qu'il lui était impossible d'oublier. Olympe allait s'en aller, quand Ronan voulut lui prendre la main. Il courut à sa recherche, mais Charlotte rit, car elle était partie. Ronan supplia Charlotte de l'aider à retrouver Olympe. Celle-ci l'informa que le fils du roi était mort, et qu'Olympe accompagnerait sûrement la reine le lendemain, aux funérailles du Dauphin.
Le lendemain, à la Basilique Saint-Denis, Ronan surprit Olympe qui priait. Il commença à chanter La Guerre Pour Se Plaire. Olympe, qui avait interrompu sa prière, se tourna vers Ronan puis se mit à chanter elle aussi. Tout au long de la chanson, Olympe et Ronan se rapprochaient de plus en plus. Mais soudain, lorsqu'ils eurent terminé de chanter, ils échangèrent leur premier baiser passionné.